lundi 28 décembre 2015

Vapeur et magie

Salut à tous !

    La nouvelle qui suit est une fanfiction issue de l'univers Warmchine & Hordes. C'est un jeu de figurines qui prend place dans un monde steampunk, où les magiciens contrôlent de gros robots qui tappent fort ! Je vous présente donc la Fin des Briscards !




Le sifflement du projectile fendant l'air, puis le fracas de l'explosion lors de l'impact. Des échardes de bois et des morceaux de briques volèrent en tous sens, percutant les murs et brisant les vitres des autres maisons. Tapis dans un bâtiment tout proche, les derniers Briscards frémissaient au bruit de l'impact qui les avaient manqué de peu.
Assis sur les marches du rez-de-chaussée, Mordecai tira de son long manteau de cuir clouté une pipe en terre cuite, qu'il alluma d'une allumette avant d'en aspirer de grandes bouffées de fumée, pendant qu'il observait ce qui restait des Briscards: quelques unes des plus jeunes recrues blotties sous des tables et dans des recoins sombres, ainsi qu'Erik et Grigori, deux vétérans assis sur un tas de gravas. Des cents trente mercenaires qui composaient la troupe, il ne restait qu'une poignée, et pas la meilleure, pensait-il. Les petits jeunes frissonnaient à chaque détonation qui résonnait au loin, puis sursautaient ou émettaient un petit gémissement au son de l'explosion qui suivait. Les Briscards étaient définitivement brisés. 

***

Les tranchées aux abords du Thornwood avaient cédé en quelques malheureuses heures, durant lesquelles les forces khadoréennes massacrèrent la majeure partie des troupes ordiques. Elles cédèrent à la panique à la mort du capitaine Damon, fendu en deux par le Terrible en personne. Le repli se fit dans l'anarchie la plus totale. Mordecai, prenant le commandement suite à la mort de Marcus, son ami et chef des Briscards, tentait de rassembler, dans le chaos, ce qui restait de ses compagnons mercenaires. Il fit une terrible chute lorsqu'une balle, sûrement tirée par un widowmaker, l'avait frôlé, déchirant le côté droit de son manteau.

Voir la suite ici.

Attention ! Celui-là c'est un acharné !

Salut à tous !

    Voici un nouveau texte sur la thématique de la mort, ou plutôt de la non mort. Bonne lecture et à la prochaine.




Le champ de bataille était jonché de cadavres, le ciel semblait embrasé, les machines de guerre et les archers faisaient pleuvoir le feu sur la plaine. Une odeur infâme de chair brûlée avait empli l’atmosphère. Chaque respiration était pénible, l’air était lourd, chaud, étouffant. Les gémissements des blessés se perdaient au milieu du fracas des combats.
La bataille durait, mes muscles étaient douloureux, mon souffle court.
Lame au clair, je faisais face à mon adversaire, un guerrier vêtu d’une côte de mailles et d’un casque d’acier, laissant apparaître son visage, d’où dégoulinaient de la sueur et du sang. Armé d’une épée il fondit sur moi, levant haut son arme. Je déviais le coup sans difficulté. Mon adversaire enchaîna, m’assénant un déluge d’attaques, qui m’obligea à reculer. Je fis un pas de côté, esquivant son coup. Déséquilibré, le guerrier tomba à la renverse et je pus lui enfoncer ma lame dans le cœur, le tuant net.
Balayant du regard les alentours, j’aperçus un autre soldat qui portait un plastron et une vieille pelisse sur les épaules, il maniait sa rapière avec une rapidité mortelle. Il trancha la gorge de son adversaire et fit volte-face. Je chargeai et portai un coup d’estoc vers son ventre. Il le dévia et riposta de taille. J’esquivai et frappai de nouveau, cependant il esquiva d’un bond, mettant de la distance entre nous deux. Nous nous mîmes à nous tourner autour. C’était un jeune officier, ses cheveux blonds étaient maculés de boue et de sang, il affichait un calme surprenant. Mon regard croisa le sien, il était bleu et froid, je devinai que comme moi, il me jaugeait à travers mon heaume et ma cuirasse.
Je bondis en avant pour attaquer, il dévia le coup. Sans lui laisser le temps de contre-attaquer, je portai un coup de taille pour le décapiter : il s’arc-bouta pour esquiver. Je faisais pleuvoir une série de coups meurtriers, mettant à mal mes muscles fatigués, qu’il ne put que parer. Epuisé, je lui assénai un coup de pied dans le torse, qui le projeta en arrière, expulsant tout l’air de ses poumons. Je levai ma lame pour lui fendre le crâne, malheureusement il dévia l’attaque et contre-attaqua d’estoc en un éclair. Sa lame transperça ma cuirasse et se logea profondément dans mon torse.
Je sentis le froid de l’acier me fouiller la chair. La douleur me fit lâcher mon arme.
Je le saisis par son plastron et lui donnai un puissant coup de tête, qui le fit tomber au sol. Tenant fermement sa lame, il m’entraîna dans sa chute. Me mettant à califourchon sur lui, j’enroulai mes doigts autour de sa gorge et serrai. Le jeune officier lutta, battant des pieds, ses mains tenant les miennes, son regard perdant son calme froid pour faire place à la peur. Il panique, se débat, lutte, en vain. Bientôt son regard fut vide et il ne bougea plus.
Je retirais mes doigts de sa gorge et, épuisé, je m’effondrais sur lui.
L’écho des combats me parvenait assourdi, comme lointain. Mon corps était engourdi, j’étais incapable de me relever. Je sentais la tiédeur de mon sang sous ma cuirasse, et la douleur de la blessure semblait disparaître.
Puis, tout devint sombre et silencieux.

Voir la suite ici.

La Gorgone d'Oroch


Salutations amis lecteurs !

    Voici notre première nouvelle, bonne lecture !



Une porte en bois cerclée de fer s'ouvrit dans un grand fracas. Deux hommes armés aux cottes de mailles scintillantes s'engagèrent dans un long corridor. Le son de leurs pas résonnait bruyamment sur les pavés, tandis qu'ils traînaient un homme pieds et poings liés par d’épaisses chaînes. De part et d'autre du couloir se succédaient des dizaines de cellules aux barreaux noirs. Des torches brûlaient à chaque extrémité, projetant les ombres déformées des trois hommes dans leur sillage ; des mains et des visages apparaissaient aux barreaux, cherchant à percer les ombres pour distinguer le visage du nouveau résident. Au bout, ils empruntèrent un étroit escalier en colimaçon qui descendait plus profondément encore. Ils débouchèrent sur un corridor semblable, fermé par une cellule qu’une unique torche au bas de l'escalier éclairait. Toutes les cellules étaient vides. Les deux geôliers balancèrent leur prisonnier dans la dernière, plus petite encore que les autres. Il émit un grognement quand son corps mou rencontra le sol froid et humide. Ils refermèrent derrière eux et disparurent dans l'escalier.
Le prisonnier soupira longuement et se releva lentement, massant son crâne endolori et ses bras engourdis.
Debout dans son réduit, Saemon examina à tâtons son nouveau foyer : trois murs couverts de mousse, un sol couvert de paille spongieuse et des barreaux. Il saisit une bonne poignée de mousse juteuse qu'il pressa au-dessus de sa bouche desséchée et bu l'eau nauséabonde qui en sortit, puis il l’avala toute entière, non sans émettre un grognement de dégoût lors du fatidique contact avec sa langue irritée. Il s'allongea et dormit.

Voir la suite ici.

Ouverture des portes !

Bienvenue !

   Puisqu'il faut bien briser la glace, faisons-le comme de vrais barbares (à coups de hache) par Crôm !
   C'est sur ce blog que je vous présente ma passion : l'écriture romanesque. Vous trouverez ici quelques textes plus ou moins longs, allant de la nouvelle au roman feuilleton (je l'espère). J'écris essentiellement de la fantasy et heroïc-fantasy, mais il m'arrive de faire du fantastique ou encore du steampunk
    J'essaierai de poster des textes aussi régulièrement que possible ! Je suis là pour me confronter à vos avis, alors n'hésitez pas à commenter et à critiquer, de la manière la plus franche et constructive possible. 
    En attendant de nouvelles productions, je vais mettre sur le blog des textes écrits il y a quelques temps.

   Sur ce bonne lecture à tous et à toutes !